Après avoir travaillé dans l’industrie, Mélik Ouzani se consacre pleinement à la peinture dans les années 1970. Pour réaliser ses motifs, l’artiste s’inspire des peintures d’Henri Matisse, de Claude Monet, de Joan Miro ainsi que du pop art des années 70 et du graffiti américain. Dans les années 80 son système de production, au moyen d’un ruban adhésif qui cerne les motifs, deviendra systématique. Pour le collège Roland Garros, Mélik Ouzani a peint sur un grand mur blanc de 3 mètres de haut, des personnages aux figures naïfs cernés par d’épais traits noirs. Une part est laissée à l’imprévu, à l’imaginaire et à l’enfantin.