La chorégraphe et danseuse Amanda Piña a proposé aux étudiant-es de l’ESAD Grenoble de participer à un workshop dans le cadre de la plateforme de recherche Pratiques d’Hospitalité, coordonnée par Katia Schneller et Simone Frangi.
Le workshop s’est déroulé en deux temps : le premier digital (en mars 2021) et le second au MAC VAL durant un week end d’ateliers (en juin 2021)
Amanda Piña invite les étudiants à explorer, par le geste et les sensations, leurs rapports au monde humain mais aussi animal et végétal, hors de la dialectique nature/culture.
D’abord à travers la figure de la montagne, métaphore de la Terre qui, lors du workshop dématérialisé, s’incarne par les corps et les récits malgré la distance.
Ensuite au musée où le workshop se présente comme une forme collective de relation et de soin du monde vivant. C’est lors d’ateliers de pratiques, rythmés par des temps d’échanges et de réflexions autour de la somatique coloniale et des pratiques indigènes, que les participants ont eu l’occasion de proposer une nouvelle expérience de médiation au sein du musée et de son jardin. Dans les salles de l’exposition « Le vent se lève », les étudiants ré-envisagent notre relation aux œuvres et au vivant. Les corps incarnent le savoir et la mémoire de la nature, sa relation à l’espace et au temps.
Avec Pierre-Louis Kerbart, San Zagari, Aida Diop, Amar Ruiz, Amandine Lietard, Mathilde Pitrel, Louane Seyve-Falaise, Liza Jouan, Camilla Borud Strandhagen, étudiant-es de l’ESAD Grenoble.
Découvrez ici le travail d’Amanda Piña