Quand et où, pourquoi et comment, l’image peut être considérée comme « être vivant et donc signifiant », être autonome ou non ?
Dans le cadre de ce colloque, il s’agit de questionner les conditions selon lesquelles on considère qu’une image agit comme « un être vivant », capable de (dé)montrer sa capacité à agir, son agentivité, ses interactivités. Ainsi, si l’image photographique est une image agissante lorsqu’elle incarne un objet de croyance, c’est parce qu’elle est à la fois une représentation – tant objet visuel qu’élément de langage – et qu’à ce titre elle est un système d’interprétation, mais aussi un système d’inclusion ne pouvant évincer les conditions tant de sa réception que de sa fabrication.
La notion d’acte(s) est ainsi interrogée comme nouveau paradigme d’une théorie de l’image photo graphique en prise avec les nouveaux champs épis témologiques qui y opèrent.
Colloque organisé dans le cadre du Labex Arts-H2H Université Paris 8 et École nationale supérieure Louis-Lumière autour du programme de recherche « Théorie de l’action photographique » et de l’axe de recherche ACTE(s) de l’EA 4010 – AIAC – Paris 8, avec la participation de L’UMR ACTE 8218 – Paris 1.
Responsables scientifiques : Michelle Debat (Université Paris 8), Paul-Louis Roubert (Université Paris 8), avec la participation de Jacinto Lageira (Université Panthéon-Sorbonne – Paris).