Marina De Caro est née en 1961 à Mar del Plata, elle vit et travaille à Buenos Aires, en Argentine. Engagée et attentive à la transmission des savoirs, son militantisme et son activisme imprègnent une démarche artistique qui visent à transformer la société.
Ses installations, peintures, dessins et sculptures abolissent les frontières entre arts visuels et arts vivants, arts plastiques et artisanat. Son œuvre s’aborde par le corps en mouvement, le sens ou le contact, liant ainsi matière et espace.
En résidence au MAC VAL de mai à juillet 2024, l’artiste a créé Conjurer l’horizon, une peinture monumentale à l’huile sur papier, accompagnée d’une sculpture en fil d’aluminium, de gravures et de lettres.
En écho aux Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024, moment de trêve entre les peuples en temps de guerres, ces œuvres ambitionnent de conjurer le sort d’un monde post-covid, traversé par les conflits, enclin aux bouleversements climatiques et aux négationnismes.
La peinture de 8 mètres de haut sur 20 mètres de large est une grande œuvre olympique, à voir comme un défi personnel, un rituel ou une promesse. L’odyssée d’un processus créatif qui interroge le pouvoir et l’alchimie de l’image et de la couleur.
Pour compléter cet ensemble, Marina De Caro imagine une correspondance entre Olympe de Gouges et Charles Fourier, deux figures de l’histoire de France, qui sont ici convoquées telles des gardiennes de l’équipe et de l’esprit du projet.
De mai à août 2024.
Dans le cadre des Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024, l’artiste a pour ambition de réaliser une grande œuvre olympique : un défi physique, un rituel, une forme mise scène pour répondre à un désir commun de solidarité.
Photos © Aurélien Mole