L’univers sur un fil opéra expérimental (extrait), 2017
Teatro argentino de la plata

Marina De Caro : « Conjurer l’horizon »

De mai à août 2024.

Photo © Ignacio Iasparra

Marina De Caro est une artiste plasticienne, née en 1961 à Mar del Plata (Argentine).
L’espace, l’expérience du corps, l’intuition, la sensibilité et l’émotion sont les fondements du travail pluridisciplinaire de Marina De Caro. Dans son univers de couleurs, le langage corporel expérimente l’espace scénique où se déploie une narration. Le dessin est l’étape initiale et fondamentale à tous ses projets : elle dessine des formes fabuleuses, baroques et oniriques et ses installations se déploient dans un espace poétique et sensible.
Son œuvre a des sens multiples : le corps prend place dans un espace et y répond par son comportement. Elle tisse des objets, des robes et des corps qu’elle met en scène dans ses performances ou qu’elle présente comme des objets sculpturaux dans ses installations.

Dans le cadre des Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024, l’artiste a pour ambition de réaliser une grande œuvre olympique : un défi physique, un rituel, une forme mise scène pour répondre à un désir commun de solidarité. Au MAC VAL, le projet « Conjurer l’horizon » prendra ainsi la forme de peintures monumentales, réalisée à la vue du public dans la Nef, d’une sculpture, gravures, etc. Le projet convoquera aussi les figures d’Olympe de Gouges et Charles Fourier. Enfin, cette résidence prendra aussi la forme d’atelier de création avec les publics du MAC VAL lors par exemple du PIC NIC du 30 juin 2024.

Dimanche 7 juillet, à partir de 12h
Danse – performance
Avec la présence d’Eugenia Estévez, de María Julia Iglesias et de Marina De Caro

Dans la cadre de sa résidence au MAC VAL et de son exposition « Conjurer l’horizon », Marina De Caro propose de transformer la Nef pendant 24h pour créer un champ magnétique avec musique et danse, du 7 juillet de 12 heures au 8 juillet 12h.
L’artiste invite celles et ceux qui souhaitent collaborer par leur présence dans l’espace, à se joindre à ce voyage de 24 heures, en pleine conscience de l’intention et de la proposition de cette incantation. Elle précise : « Il ne s’agit pas d’un événement artistique et il n’y aura pas de spectateurs. Participer, c’est être avec nous, écouter, danser ou simplement marcher dans l’espace »

En tant qu’artistes, nous créons des œuvres comme autant de défis qui soulignent et interrogent la capacité de notre travail à agir sur la réalité. Nous accumulons des gestes, des mots, des sons et des idées qui, selon nous, ont le pouvoir de faire vibrer et de réordonner le monde.
Depuis l’art, rituel actif du sensible et de l’imaginaire, nous nous immergeons dans des actions inédites pour agir et tenter de passer d’un état à un autre, en réalisant des rêves impossibles.
Une œuvre olympique comme conjuration et défi personnel.
Quel est le pouvoir des images ?
Qu’est-ce que la politique chromatique ?
Quels sont les chemins entre l’art et la vie, entre l’extraordinaire et le quotidien ?
Nous invoquons le moment où la Grèce antique a été pacifiée pour que ses athlètes puissent se déplacer sur le territoire et participer aux Jeux Olympiques.
L’art qui conjure et domestique la cruauté.

Marina De Caro